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Jusqu'où peut-on remonter en Bretagne ?

Si vous découvrez l'Internet ou si vous débutez en généalogie, ce forum vous permettra de poser vos questions. Il est destiné aux débutants... et à tous les spécialistes qui souhaitent partager leur expérience.
warkz64
male
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Je me demandais est-ce qu'on peut remonter plus loin que les registres paroissiaux en Bretagne et plus spécialement en Ille et Vilaine ?

Parce que j'ai cru entendre que il y avait pas d'archives notariales dans les années 1600 en Bretagne donc j'imagine que l'on peut pas remonter plus loin que la fin des registres paroissiaux
psaliou
psaliou
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BONJOUR

Les Archives Départementales, qui peuvent être contactées, mettent en ligne les inventaires de leurs fonds disponibles.

Avez-vous consulté la page de recherche? C'est plus précis que ce que vous auriez pu entendre.
Capture.JPG
Pour les familles nobles, il y a des ouvrages en ligne.

https://fr.geneawiki.com/index.php?search=Noblesse+bretonne&ns0=1&fulltext=Go
Kenavo,
Pierre
jerome4
male
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En effet peu d'archives notariales en Bretagne avant 1600.
Sans doute en raison de la particularité en Bretagne sous l'ancien régime, où les notaires étaient des officiers des juridictions.
Il y a eu beaucoup de perte en document sans doute à cause de cela.
Mais en fait, les documents notariés sont souvent avec les archives des juridictions.

Si vous arrivez à utiliser l'index des archives d'Ille et Vilaine, tant mieux pour vous, parce que moi, je n'y arrive pas.
Mais le mieux, c'est d'aller sur place et de consulter les documents disponibles.

Comme souvent la série 4E (celle des notaires) sera pas très remplie, consultez la série 4B, celle des juridictions.
Les classeurs permettent de savoir ce qui se trouve derrière chaque cote, avec les années.

Certains document peuvent remonter très loin, comme des titres ou des registres d'audience.
Mais ce sont des exceptions.


Quelques documents sont en ligne grâce au projet "au-delà de l'État-civil" pour le 35:
https://fr.geneawiki.com/index.php?title=Au-del%C3%A0_de_l%27%C3%A9tat_civil_-_AD35_/_Sous-s%C3%A9rie_4B
lbacelo
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Bonjour
Le plus difficile est de savoir lire les actes de notaires!!!
mikeright
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Bonjour.
J’en profite pour mettre en avant l’article Au-delà de l'état civil - 35.
Des fonds sont numérisés en sous-séries 4B et 4E.
Mike.
jeremd00
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Bonjour,

Les archives notariales sont effectivement de peu d'aide en Bretagne, certainement beaucoup moins qu'ailleurs en France. Vous trouverez généralement sans problème ce que vous cherchez après la Révolution, en revanche sur la période d'Ancien régime les fonds nous sont parvenus de manière très disparate.

En revanche, il subsiste des traces de ces multiples actes notariés dans le Contrôle des Actes. Vous n'aurez certes pas le détail de l'acte mais les informations reprises peuvent suffire à débloquer des branches. Ces registres sont rapidement devenus ceux sur lesquels je passe le plus de temps quand je suis de passage aux AD35 ou aux AD56, de même que sur certains registres liés tels que le Centième denier.

Les archives de juridictions peuvent s'avérer extrêmement intéressantes aussi, même si leur subsistance peut être très parcellaire là encore. En Bretagne, vous devrez vous intéresser tout particulièrement aux décrets de mariage et aux tutelles qui donnent de précieux détails sur la composition familiale d'un individu, avec des liens de parenté qui permettent de remonter parfois de deux ou trois générations, ou d'étayer des hypothèses de filiation.

Selon ce que vous cherchez et selon les endroits, il y a donc peut-être moyen de remonter un peu plus loin que ce que vous pensez ! Et de manière plus fiable qu'avec les seuls BMS qui, arrivé à un certaine époque, ne permettent plus d'avancer de manière certaine quand bien même ils existent encore.
Jérémy
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Je pense que vous pouvez aller loin mais il faut se déplacer à Quimper, Rennes, Vannes, Saint-Brieuc

Il y a plein d'archives à lire,

un exemple : dossier des nobles

Vous avez vos ancêtres qui sont peut être cités dans ces dossiers, non pas parce qu'ils étaient nobles, mais parce qu'à la mort d'un noble, il devait de l'argent (impôt) ou le noble lui devait de l'argent, en 1600 tous le bas peuple dépendait des nobles, donc dans les inventaires, et là dans ces dossiers il y en a vous avez la citation du bas peuple

Vous avez les archives judiciaires, d'avant la révolution, les contributions, vos ancêtres sont peut être cités dans les archives diocésaines autres que celles en ligne

Il faut vouloir lire des archives très anciennes, souvent en latin plus qu'en vieux français

Par contre rien en ligne, donc, forcément pendant les vacances, ou la retraite, une ballade en Bretagne
jerome4
male
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zazoultf49 hat geschrieben: 02 August 2021, 12:41 Vous avez vos ancêtres qui sont peut être cités dans ces dossiers, non pas parce qu'ils étaient nobles, mais parce qu'à la mort d'un noble, il devait de l'argent (impôt) ou le noble lui devait de l'argent, en 1600 tous le bas peuple dépendait des nobles, donc dans les inventaires, et là dans ces dossiers il y en a vous avez la citation du bas peuple
Vous voulez dire qu'ils dépendaient de la juridiction seigneuriale, et pas du noble directement.

La juridiction avait un certain coût, et il y avait des impôts, levés par des sergents qui étaient désignés parmi la population.
Une charge ingrate que personne ne voulait faire...

Autrement, oui, certains devait quelques corvées, mais c'était lié à certaines terres. Ce n'était pas lié aux individus.

Enfin, en Bretagne en tout cas...
gawens
gawens
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zazoultf49 hat geschrieben: 02 August 2021, 12:41 Je pense que vous pouvez aller loin mais il faut se déplacer à Quimper, Rennes, Vannes, Saint-Brieuc

Il y a plein d'archives à lire,

un exemple : dossier des nobles
[...]

Par contre rien en ligne, donc, forcément pendant les vacances, ou la retraite, une ballade en Bretagne
Vous oubliez Nantes :roll:
Guénaël Lehébel _ Bretagne/Breizh/Bertègn _ Bild
mikeright
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Bonsoir.
warkz64 hat geschrieben: 01 August 2021, 03:07 Parce que j'ai cru entendre que il y avait pas d'archives notariales dans les années 1600 en Bretagne donc j'imagine que l'on peut pas remonter plus loin que la fin des registres paroissiaux.
Pour l’Ille-et-Vilaine, je vois des minutes notariales en ligne pour 1613, 1637, 1649, … pas beaucoup c’est vrai.
Mike.
Unregistrierter Benutzer (zazoultf49)
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gawens hat geschrieben: 02 August 2021, 16:06
zazoultf49 hat geschrieben: 02 August 2021, 12:41 Je pense que vous pouvez aller loin mais il faut se déplacer à Quimper, Rennes, Vannes, Saint-Brieuc

Il y a plein d'archives à lire,

un exemple : dossier des nobles
[...]

Par contre rien en ligne, donc, forcément pendant les vacances, ou la retraite, une ballade en Bretagne
Vous oubliez Nantes :roll:
Nantes est la capitale des Pays de la Loire !!!, mais c'est vrai qu'avant 1600 elle faisait partie de la Bretagne
jeremd00
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zazoultf49 hat geschrieben: 02 August 2021, 22:08 Nantes est la capitale des Pays de la Loire !!!, mais c'est vrai qu'avant 1600 elle faisait partie de la Bretagne
Nantes faisait partie de la province de Bretagne jusqu'à la Révolution, et pas seulement en marge puisqu'elle en fut la capitale avant que le Parlement ne déménage à Rennes en 1561 ! Surtout, les AD de Loire-Atlantique abritent encore d'importants fonds qui concernent toute la Bretagne jusqu'à 1790: titres et aveux de seigneuries, rôles de capitation... Ces AD ne sont donc clairement pas à négliger pour des recherches bretonnes, quand bien même elles seraient situées en-dehors de la région administrative actuelle.
Jérémy
vled
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Bonsoir à tou.te.s,

La raison de la rareté des archives notariales est rappelée dans le "Guide des archives du Finistère", ed. 1973 page 145, par Jacques Charpy ancien directeur des Services d'Archives du Finistère (il connaissait donc assez bien le sujet):
"d'après un acte de notoriété du 14 janvier 1704, les notaires de Bretagne ne pouvaient être recherchés par la représentation des actes par eux rapportés, passé trente ans du jour de délivrance des grosses. Un arrêt du Parlement de 1719 mit un terme à cette coutume qui explique, avec l'humidité et la négligence, la disparition de la plupart des minutes antérieures à la fin du xviiiè siècle."
A la page suivante, il est indiqué qu'en 1803, lors du recensement des études notariales du Finistère, sur les 227 études recensées, seulement 20 études sur les 227 avaient conservé des minutes antérieures à 1700. Pour le Morbihan, les minutes non judiciaires les plus anciennes ne remontent qu'à 1733 à Pluvigner; la situation est comparable dans les trois autres départements de la Bretagne Historique (la Loire Atlantique faisant partie jusqu'à la Révolution de 1789 de la province de Bretagne, la Chambre des Comptes de Bretagne ayant son siège à Nantes jusqu'en 1791, quelque 191 ans après 1600, où elle a été dissoute: tous les aveux passés avec mention à la Chambre sont aux AD44 même s'ils concernent des paroissiens du Finistère, et les registres de capitation des départements 29, 22, 56 et 35 peuvent être consultés sur le site des AD44), même si épisodiquement on trouve sur les inventaires de rares minutes éparses remontant aux années 1600.
Comme dit précédemment, les notaires en Bretagne étaient surtout des officiers de justice et la plupart de leurs actes se retrouvent en série B des archives judiciaires (tutelles, décrets, inventaires après décès, curatelles, émancipations, lettres de dispenses d'âge, procès divers) des seigneuries laïques ou non, ou pour les aveux en séries A, G, H et J: il s'agit dans ce cas essentiellement d'aveux, les contrats de mariages et partages étant pratiquement inexistants contrairement aux autres régions françaises: pas parce qu'ils n'ont pas existé, mais parce qu'ils ont disparu (et depuis fort longtemps, Guy Autret de Missirien déjà dans les années 1660 lors de l'élaboration de son dictionnaire de la noblesse bretonne, oeuvre inachevée, n'ayant pu avoir accès aux registres notariaux non conservés demandait aux chefs de nom et armes de lui communiquer leurs grosses de contrats et partages) en raison de cette disposition de la Coutume de Bretagne qui n'imposait pas aux notaires de conserver leurs minutes passé 30 ans après leur rédaction.
En Bretagne on n'a donc pas accès aux actes de partages et contrats de mariages (ou autres types de contrats comme contrats de vente ou baux) plus anciens que 1700 en moyenne: leur existence est connue parfois par le contrôle des actes, mais qui ne remonte pas plus haut que 1693 en général, ou par des inventaires, mais le plus souvent leur contenu est inconnu.
Remonter au-delà des bms est donc très difficile en Bretagne historique: quand on le peut, c'est la plupart du temps grâce aux aveux (pas toujours filiatifs et concernant uniquement les propriétaires fonciers [pas nécessairement nobles, surtout s'ils relèvent du roi, le domaine royal étant très étendu en Bretagne], les locataires à domaine étant seulement cités sans indication d'origine de propriété) et les rentiers des seigneuries laïques ou ecclésiastiques. Remonter avant 1500/1550 en Bretagne (les aveux plus anciens étant fort rares) de façon assurée dans l'enchaînement des générations est donc très difficile et hasardeux...

Cordialement,
jeremd00
jeremd00
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vled hat geschrieben: 02 August 2021, 23:46 [...] il s'agit dans ce cas essentiellement d'aveux, les contrats de mariages et partages étant pratiquement inexistants contrairement aux autres régions françaises: pas parce qu'ils n'ont pas existé, mais parce qu'ils ont disparu (et depuis fort longtemps, Guy Autret de Missirien déjà dans les années 1660 lors de l'élaboration de son dictionnaire de la noblesse bretonne, oeuvre inachevée, n'ayant pu avoir accès aux registres notariaux non conservés demandait aux chefs de nom et armes de lui communiquer leurs grosses de contrats et partages) en raison de cette disposition de la Coutume de Bretagne qui n'imposait pas aux notaires de conserver leurs minutes passé 30 ans après leur rédaction.
Tout d'abord, merci pour cet éclairage :)

Cela étant je mets un bémol sur la partie en gras: il semble tout de même que les contrats de mariage aient été rares en Bretagne, hors noblesse et haute bourgeoisie peut-être, en comparaison avec d'autres régions de France où ils étaient quasiment la norme. Pour avoir dépouillé nombre de registres de contrôle des actes en Bretagne sur 1693-1750, on retrouve extrêmement peu de mentions à ce type de contrat. Pour tous mes ancêtres des zones concernées, je n'en ai retrouvé qu'un seul dans le contrôle des actes et j'ai été surpris de tomber dessus au hasard des pages.
Jérémy
jerome4
male
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jeremd00 hat geschrieben: 03 August 2021, 09:59
vled hat geschrieben: 02 August 2021, 23:46 [...] il s'agit dans ce cas essentiellement d'aveux, les contrats de mariages et partages étant pratiquement inexistants contrairement aux autres régions françaises: pas parce qu'ils n'ont pas existé, mais parce qu'ils ont disparu (et depuis fort longtemps, Guy Autret de Missirien déjà dans les années 1660 lors de l'élaboration de son dictionnaire de la noblesse bretonne, oeuvre inachevée, n'ayant pu avoir accès aux registres notariaux non conservés demandait aux chefs de nom et armes de lui communiquer leurs grosses de contrats et partages) en raison de cette disposition de la Coutume de Bretagne qui n'imposait pas aux notaires de conserver leurs minutes passé 30 ans après leur rédaction.
Tout d'abord, merci pour cet éclairage :)

Cela étant je mets un bémol sur la partie en gras: il semble tout de même que les contrats de mariage aient été rares en Bretagne, hors noblesse et haute bourgeoisie peut-être, en comparaison avec d'autres régions de France où ils étaient quasiment la norme. Pour avoir dépouillé nombre de registres de contrôle des actes en Bretagne sur 1693-1750, on retrouve extrêmement peu de mentions à ce type de contrat. Pour tous mes ancêtres des zones concernées, je n'en ai retrouvé qu'un seul dans le contrôle des actes et j'ai été surpris de tomber dessus au hasard des pages.
Je me demande si la façon d'hériter très "moderne" des bretons roturiers faisait qu'ils n'avaient pas besoin de contrat de mariage ou d'une manière exceptionnelle ..

En effet, l'héritage des enfants se faisait d'une façon égalitaire entre aînés et cadets, et entre garçons et filles.

Du coup, pas de dot au mariage. Pas besoin d'encadrer des biens venant des parents car les jeunes mariés n'en recevaient pas.
Ils devaient attendre la mort des parents pour hériter.

La noblesse bretonne étaient par contre soumise au droit d'ainesse depuis l'assise de Comte Geffroy en 1185 qui obligea les nobles bretons à changer leur mode de succession ou à être exclu de la noblesse bretonne.
J'imagine qu'avant la noblesse bretonne avait le même mode de succession que les roturiers bretons.

Ailleurs en France, il était d'usage de donner des dots au couple qui se mariaient.

Je pense qu'il doit y avoir un lien de cause à effet entre les deux, pour expliquer ce manque de contrat de mariage dans les archives du XVIIIème en Bretagne, alors que par ailleurs, les archives sont parfois bien remplies pour cette période...
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