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Funérailles après inhumation ?

Nourriture, santé, conditions de vie, fêtes, traditions et coutumes... comment vivaient nos ancêtres au jour le jour ? Débattez-en dans ce forum.
oliber
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Bonjour,

En lisant cet acte de décès, je me pose la question du côté pratique des choses :
513_9000_000_00404_000_0_0375_.jpg
Si je lis bien, il est décédé le 31 octobre (1757 à Kemmel), a été inhumé le 1er novembre en soirée dans l'église, et a eu des funérailles de première classe le 7 novembre.

Est-ce une procédure habituelle à l'époque ? Des funérailles de première classe n'impliquent-elles pas un cortège ? En l'absence de corps alors ?
bricor
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Bonjour,

le lien vers l'acte permettrait de comparer avec les autres actes.

On parle de temple. Est ce le terme habituel en Belgique ?

Cordialement

Brigitte
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec généanet.

Mes relevés des Vaudois du Luberon :
https://gw.geneanet.org/essaisbrigitte
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"A l'an que vèn, e se sian pas mai que siguen pas mens"
mbicaismuller
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Bonjour

Pour un Français les archives belges sont très compliquées
et les liens ne conduisent pas directement aux actes.

Dans le rite catholique on peut célébrer une messe 8 jours après
(messe de huitaine ou d'octave), il y a aussi les messes anniversaires.
9 novembre, donc 8 jours après.

Il fallait payer pour ces messes et il semble qu'il y avait différents " tarifs "

https://books.google.fr/books?id=_xApO-KF65EC&pg=PA351&lpg=PA351&dq=differentes+classes+de+messes&source=bl&ots=IRVMbxfr38&sig=ACfU3U1pXnS8WZjgR5aWttRrGYLG-Gep6g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjg4qXD3KDwAhUQ4YUKHdMqBLAQ6AEwEnoECAMQAw#v=onepage&q=differentes%20classes%20de%20messes&f=false

Cordialement
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
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egathy
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Bonjour de Belgique,

Marie Louise a raison[*]: des funérailles ont pu avoir lieu après l'enterrement, comme dans cet acte d'un de mes Sosa's:
https://gw.geneanet.org/egathy_w?lang=fr&pz=eric+peter+rene+ghislain&nz=gathy&p=peter&n=hurter&type=fiche
avec le bout de phrase: postea vero celebrato sunt exequio (~ les funérailles ont eu lieu après son enterrement).

Pour ce qui est du mot templo: pour "assez bien" de prêtres d'ici, il désigne l'église (en tant que bâtiment) surtout par opposition au cimetière.

Cordialement,
(s) Éric G.

[*] Et réciproquement: pour les Belges, les archives françaises sont encore plus compliquées... ' faut connaître un département (tandis qu'ici, tout est centralisé à un seul niveau national), et les accès (visionneuses, listes...) sont quasiment tous différents.
oliber
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Merci beaucoup !

Pour ceux que ça intéresse, j'ai mis les pages concernées sur Geneanet :
https://www.geneanet.org/media/public/513-9000-000-00404-000-0-0375-29969582
https://www.geneanet.org/media/public/513-9000-000-00403-000-a-0063-29970575
https://www.geneanet.org/media/public/513-9000-000-00404-000-0-0361-29970639

Est-ce que vous savez s'il existe quelque part une documentation sur les types de funérailles à l'époque ?
cum exequiis majoribus sive prima classis
cum exequiis minoribus
cum exequiis mediocribus sive 2a classis
waxonrut
waxonrut
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Bonjour !

Voici des extraits du livre Bruyères, bêtes et gens d’Ardenne (XVᵉ-XVIIIᵉ siècle) par Henri Jacob (1988), p. 168 :
L’inhumation a lieu le lendemain du décès, habituellement à l’entrée de la nuit. Les « exsèques » se célèbrent plusieurs jours après, le temps de prévenir parents et amis et de préparer l’énorme repas funéraire. (…) Pour le repas du frère et de la sœur de Jean-Evrard Nottet, de Rosières, en 1636, il a fallu environ 270 litres de seigle : aucune difficulté à imaginer une participation de la famille et de tout le village. (…) C’est la réception que réclament les parents de leur héritier en lui demandant des exsèques « selon leur état » : dans la campagne où pourtant les différences sociales ne sont pas grandes, la société impose un geste de largesse, proportionnel à la fortune. (…)

Ceci concerne des petits hameaux d’Ardenne wallonne, au cœur du duché de Luxembourg.

J’ai aussi récemment trouvé le testament d’un arrière-…-oncle, qui était vicaire à Goesdorf, dans le quartier allemand du duché de Luxembourg, cette fois, mais toujours en Ardenne. Il a passé son testament le 3 janvier 1790, est mort le 8 janvier, son neveu le curé ne nous dit pas quel jour exactement il a été enterré, puis le 18 janvier, le notaire a présenté le testament à l’exécuteur testamentaire et à l’héritier universel à l’occasion du premier jour des funérailles [exsèques / Begängnis].

Voici une traduction des deux paragraphes (avec erreur de numérotation) concernant l’enterrement et les funérailles :
Deuxièmement, le sieur testateur veut et ordonne que son corps sans âmes soit enterré accompagné de sept prêtres, et que chacun célèbre des messes pour le réconfort du sieur testateur.

Deuxièmement, le sieur testateur ordonne que l’on tienne, dès que possible après son trépas, des funérailles de deux jours, chaque jour avec douze prêtres.
Il y aussi une messe anniversaire prévue avec six prêtres.
Bild [ci-devant mgrvaxzx]
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