Un très bon argument pour y souscrire... Du coup, je viens tout juste de m'offrir le service
Merci pour tous ces éléments ainsi que vos recherches, je vais prendre du temps pour les organiser.
Vous me faites réaliser au passage que je négligeais l'utilisation de FamilySearch. Je l'utilise pour mes recherches à l'étranger, mais pas pour la France, ce qui est paradoxal. Il faut que je corrige cela .
Merci beaucoup Agnès pour l'acte de décès, je n'imaginais pas sa présence sur FamilySearch.
Non je ne l'ai pas fait, et vous avez bien fait de vous y pencher. Néanmoins il semble que Rosalie Louise soit la fille de Claude-Antoine Cadet de Gassicourt, né en 1726, Maître en chirurgie (voir BnF et note en bas de page 356 de cet ouvrage), membre de l'Académie royale de chirurgie. Mais j'ai l'impression que ce dernier est fréquemment confondu avec Louis Claude Cadet de Gassicourt, né en 1731, pharmacien (la source de la confusion serait-elle dans la note en bas de page (43) de la page 109 de cet ouvrage ?).
Cependant ces liens sont effectivement troublants, rappelant la profession de Félix LAFON, pharmacien en Auvergne et tuteur de Sophie, fille d'Annette MONTALEMBERT, Félix étant le gendre de François MOSSIER, lui-même pharmacien. Cela tend de nouveau un lien entre Gasparine et Annette.
Autre lien :
Le père de Gasparine, Marc-René MONTALEMBERT, était académicien des sciences, mais décédé en 1800. Le grand-père maternel de Gasparine, Claude-Antoine CADET DE GASSICOURT, était membre de l'Académie royale de chirurgie. Alors que dire du frère parisien de Félix LAFON, à savoir Hilarion LAFON, qui était quant à lui maître de quartier au Collège Royal ? Il s'agit ici d'un même milieu scientifique...
Tout comme Gasparine l'était, encore une fois, ce qui est troublant.
Dans le Bulletin de la Société archéologique de la Charente (dont le lien est déjà indiqué ci-dessus), on s'aperçoit que la mère de Gasparine, Rosalie CADET, s'efforce d'obtenir une pension pour elle-même ainsi que pour sa fille :
- "Aussitôt après la mort de Montalembert [1800], Rosalie Cadet s'inquiète de sa pension. Elle écrit aux « Consuls de la République » : la mort du général a laissé « dans le besoin une veuve et une fille en bas âge » qui « réclament l'une et l'autre les secours du gouvernement... »
— p. 124, 125
(...) Rosalie Cadet devenue Rosalie Danet prie le général Berthier, ministre de la Guerre — « Vous verrez, général, lui écrit-elle, que si a ma situation est plus heureuse, celle de ma fille « est loin de l'être » (...) Ma « fille n'a rien au monde que des procès et le nom « de son père... (...) Par vos ordres l'on a fortifié « et l'on fortifie encore différentes places d'après ses « ouvrages sur la fortification perpendiculaire. Sire, « ne serait-il pas de toute justice que sa fille en reçût « la récompense?... » En marge, on lit la réponse : « Elle a sa pension réglée conformément à la loi. »
— p. 125, 126