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1810 : mariage par décret

Les inscriptions des curés dans les registres sortent parfois du strict cadre prévu : cause du décès, observations sur les personnes présentes, poèmes, témoignages de fléaux météorologiques, etc. Leur étude s'avère passionnante : discutez-en via ce forum
mbicaismuller
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Bonjour

Afin de marquer son mariage avec Marie Louise, par des actes d'indulgence et de bienveillance, Napoléon 1er a pris un décret dans son palais impérial de Compiègne le 25 mars 1810.

Dans ce décret figurait ceci :
Sous son titre IV "Du Mariage de 6000 Militaires"

Il prévoit le mariage de 6000 militaires en retraite, avec des filles de leur commune de résidence dans tout l'Empire français. Ces mariages font l'objet en général d'une retranscription dans les délibérations des Conseils Municipaux. Ils donnaient lieu à une cérémonie officielle orchestrée par tous les notables du canton.
Les conditions concernant les futurs époux sont examinées par des commissions locales agissant sous le contrôle des préfets. Le futur époux doit avoir mené au moins une campagne et avoir eu un comportement irréprochable.
L'épouse est choisie dans une liste de filles non mariées, préférablement, mais non nécessairement, d'ancienne noblesse, orphelines ou jouissant d'une rente de plus de 50 000 franc et, surtout de la « meilleure réputation »

. Après établissement d'une liste des militaires « pouvant avoir à ce bienfait », chaque commission vérifie les droits, pièces de service, congé de retraite, appartenance à la commune. On privilégie les états de service brillants et les militaires ayant été blessés au combat augmentent leur chance d'être choisis.
Dans certaines communes, il est parfois difficile de trouver des grognards volontaires au mariage, et dans d'autres, ce décret peut aussi être une aubaine

Le choix s'opérait de la façon suivante :
- Pour les villes chefs lieux de département, par la délibération du Conseil Municipal approuvé par le préfet.
- Pour les villes qui ne sont pas des chefs-lieux de département, par la délibération du Conseil Municipal approuvé par le sous-préfet.
- Pour les justices de paix, par une commission composée de deux maires et de deux curés désignés par le sous-préfet, et du juge de paix qui présidera la commission et la réunira dans son domicile.

Les époux reçoivent une dot de  600 ou 1 200 francs.

Ces mariages se reconnaissent facilement car tout y est en général expliqué. Ainsi vous pouvez consulter celui d'Anizy-Le-Château
AD 02  1801-1810  vue 315/342

http://archives.aisne.fr/ark:/63271/vta39af07faa2add9ae/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_81a90cacfe35e6d2b0a44977d7a73aaf#id:890243441

(reçu de Généalogie Aisne)

Cordialement
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
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keur
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Bonjour,

Depuis 2005, FranceGenWeb inventorie ces mariages avec l'objectif de tous les répertorier.

http://www.memorial-genweb.org/napmargenweb/accueil.php

et ici la carte de l'empire http://www.memorial-genweb.org/napmargenweb/empire.php

cdt

Nathalie
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